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22 octobre 2020

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

La CQMMF compte poursuivre ses actions et ses luttes

Report du grand rassemblement à Terrebonne

CQMMF

©Photo gracieuseté – Francine Rivest - L'Action d'Autray

Une campagne d’appui intitulée « Unies toutes ensemble, nous revendiquons! » est lancée.

Avec le contexte actuel, la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF) a tenu à fait part de son plan d’action nouvellement adapté avec la pandémie.

Au Québec, les organisations membres de la CQMMF ont pris la décision de prolonger les actions jusqu’à l’automne 2021. Soulignons que le grand rassemblement qui devait se tenir à Terrebonne a été reporté à l’an prochain.

Au cours de la dernière semaine, des actions collectives ont eu lieu dans 17 régions du Québec amenant les femmes de Lanaudière à réaliser des toiles « Solidarité » pour montrer leur appui à celles des continents où la marche a lieu.

« Avec le prolongement des actions, la CQMMF poursuivra ses luttes pour défendre les droits à la vie, à la dignité et à l’épanouissement des femmes et des peuples », a affirmé la coordinatrice à la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière, Francine Rivest.

Marche

©Photo gracieuseté – Francine Rivest - L'Action d'Autray

Le grand Rassemblement se tenant à Terrebonne pour marquer la fin d’une année de mobilisation dans toutes les régions du Québec est reporté à l’année prochaine.

Actions 

D’ici l’année prochaine, la CQMMF souhaite mettre l’emphase sur cinq revendications pour que des gestes concrets soient posés. Il sera possible pour chacune des revendications de retrouver des webinaires sur le site web de la CQMMF.

Tout au long de l’année, différentes revendications seront mises à l’honneur. Par ailleurs une campagne d’appui, « Unies toutes ensemble, nous revendiquons! » est lancée. La CQMMF a débuté avec une première revendication le 17 octobre dernier pour la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.

Lors d’un récent point de presse, les co-porte-paroles de la CQMMF ont mis en lumière que plusieurs Québécoises ont dû quitter leur emploi ou concilier travail-famille occasionnant des sacrifices économiques importants. D’autres ont œuvré dans les services essentiels risquant leur santé pour des salaires qui peinent à répondre à leurs besoins de base.

C’est pourquoi la co-porte-parole de la CQMMF et organisatrice politique au Collectif pour un Québec sans pauvreté, Virginie Larivière a tenu à rappeler l’importance de rehausser le salaire minimum à 15$ l’heure.

« La CQMMF rappelle que les emplois à bas salaire sont occupés majoritairement par des femmes », souligne-t-elle. Mme Larivière a ajouté que la première vague de Covid-19 a permis de reconnaître la valeur du travail des personnes qui œuvrent en bas de l’échelle.

« Il est tout simplement absurde de s’entêter à refuser de leur offrir un salaire qui permet de sortir de la pauvreté! », enchaîne-t-elle.

Pour la CQMMF, il est plus qu’important de passer à l’action et faire part des revendications et des injustices comme la violence envers les femmes, les femmes migrantes, immigrantes, les femmes autochtones, etc.

Pour en connaître davantage, on consulte le site de la CQMMF au www.cqmmf.org.

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