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09 janvier 2021

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Une année tout en mouvement pour Perron et son équipe

Bilan de fin d’année

Perron Yves

©archives - L'Action d'Autray

Le député Yves Perron.

La dernière année a été mouvementée pour le député de Berthier-Maskinongé à la Chambre des Communes, Yves Perron. Dès le début des chamboulements liés à la COVID-19, outre les dossiers habituels, son bureau a reçu un nombre élevé d’appels et a donc décidé d’ouvrir ses portes sept jours sur sept afin de palier efficacement aux besoins des citoyens.

«Ça fait partie de notre travail et nous avons répondu présents. Alors que tous les services à la population étaient fermés, nous avons vite compris que notre support était essentiel. La pandémie a chamboulé nos vies, tout autant que l’économie», a soutenu M. Perron en faisant le bilan de sa dernière année comme député.

Dossiers

L’équipe du bureau a donc été mise à contribution pour le règlement de près de 700 dossiers citoyens au cours de l’année pour des questions telles que l’assurance-emploi, la pension, le supplément de revenu, les allocations, les demandes de passeports, d’immigration et d’aide financière d’urgence octroyée par le fédéral dans le contexte de la COVID-19.

«Par exemple, nous sommes particulièrement fiers d’avoir obtenu l’aide financière (CUEC) promise à un agriculteur, ce qui lui a permis de garder son entreprise ouverte», a souligné le député.

Pour ce qui est du dossier d’Internet Haute-Vitesse, M. Perron y voit une progression, bien que lente. «On fait tout en notre pouvoir pour faciliter le déploiement, on continue de pousser pour obtenir la couverture de tous les secteurs», dit-il.

Concernant l’érosion des berges du fleuve Saint-Laurent, il affirme qu’une pétition sera de nouveau lancée en début d’année afin de faire entendre les demandes des résidents concernés.

M. Perron a aussi travaillé avec force sur le dossier de la pyrrhotite.

Du côté des organismes de la circonscription, en utilisant le budget publicitaire du bureau, il a été possible d’injecter des sommes importantes pour leur venir en aide. Par exemple, un total de 13 500$ a été octroyé pour des paniers de Noël et d’autres besoins.

En regard de son travail de porte-parole du Bloc Québécois en matière d’agriculture, d’agroalimentaire et de la gestion de l’offre, il préconise la protection du modèle agricole québécois et invite les citoyens et les producteurs agricoles à contacter leur député, peu importe leur allégeance politique, afin qu’ils appuient le projet de loi C-216 du Bloc Québécois. Ce dernier exclut la gestion de l’offre des négociations des futurs accords commerciaux.

«La gestion de l’offre, c’est le cœur de notre agriculture, il faut la protéger. C’est un maillon indispensable pour une agriculture de proximité», a-t-il défendu.

Le député a également souligné l’obtention d’une bonne partie des compensations des producteurs sous gestion de l’offre, obtenues après maintes pressions.

Sous un autre angle, il déplore fortement que le fédéral ne cesse de vouloir s’ingérer dans les compétences du Québec avec un refus catégorique de transférer les sommes en santé et sa volonté des normes nationales pour les aînés.

En matière de protection du français, le député affirme que la pression exercée par son parti a fait une différence. «Le Bloc a forcé les Libéraux à reconnaitre le déclin du français pour la première fois depuis la création de la fédération, ce n’est pas rien», s’est-il exclamé.

Il a terminé en disant que 2020 se termine avec des promesses d’aboutissement pour certains dossiers et par des batailles politiques prévisibles. (PB)

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