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03 mars 2025

Gabriel Ferland - gferland@medialo.ca

Portrait d’une entrepreneure passionnée par les communications

« La p'tite Cossette »

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©Photo gracieuseté

Cette photo représente bien la personnalité dynamique et « funky » de Julie Cossette.

Dans le cadre de notre numéro thématique sur la Journée internationale des droits des femmes, L’Action D’Autray vous présente le portrait d’une entrepreneure de la région, Julie Cossette, qui a récemment fait le choix de se lancer en affaires. Lors d’une entrevue téléphonique, elle a répondu à quelques questions qui permettent d’en apprendre davantage à propos de son parcours.

Celle qui fait affaire sous le nom de « La p’tite Cossette » est une résidente de Lanoraie qui se spécialise dans les communications numériques. Sur son site Web, l’entrepreneure dans la cinquantaine raconte qu’elle se « passionne depuis toujours pour le maillage entre les mots et les visuels utilisés pour communiquer entre humains ». Pour elle, « l'humour est l’une des meilleures armes pour mieux se comprendre et cibler le cœur des gens ». 

« Avec la pandémie, j’ai été amenée à me recentrer et à me demander de quelle façon je souhaitais véritablement vivre mes prochaines années sur le marché du travail. »

Lorsqu’elle raconte le parcours qui l’a menée à se lancer en affaires, Julie Cossette explique que « les communications, c'est comme une espèce de caractéristique transversale qui nous habite et qui se reflète sur la façon dont on fait les choses. Tout ce qui concerne la psychologie, le marketing, ou les relations publiques, sont des compétences qu'on n'a pas le choix de développer en communication et qui sont essentielles en entrepreneuriat ».  

Outre une prise de conscience, pendant la pandémie, à propos de ce qu’elle avait envie d’accomplir pour le reste de sa vie professionnelle, l’entrepreneure affirme qu’il n’y a pas d’élément déclencheur particulier qui explique sa décision de partir à son propre compte. « J'ai l'impression d’avoir glissé sur une pente ascendante. Un peu comme si, au fur et à mesure, mes réflexions se transformaient en actions. J’ai suivi des formations, j'ai fait une demande pour un numéro d'entreprise, puis, à un moment donné, je me suis dit : « ah, OK, je suis à mon compte ! » Ça a l'air bizarre, mais je savais que d'y aller étape par étape, ça finirait par m'amener quelque part », raconte Julie Cossette. 

Officiellement, elle a démarré son entreprise en novembre 2022, mais c’est seulement au début de l’année 2025 qu’elle a complètement quitté son autre emploi. Toutefois, bien que la transition se soit faite un peu naturellement, Julie a dû surmonter quelques défis. « Il n'y a rien qui est magique. Il ne faut pas penser que tous les efforts qu'on fait vont porter fruit le lendemain matin directement », affirme-t-elle en précisant qu’il est essentiel de se créer un bon réseau de contacts, surtout en étant membre des chambres de commerce du territoire.  

« Tranquillement pas vite, on rencontre des gens. La première fois qu’on va à la chambre de commerce, c'est assurément intimidant, car on ne connait pratiquement personne. » En effet, bien qu’elle habite la région de Lanaudière depuis une dizaine d’années, Julie Cossette explique que son réseau de contacts se trouvait surtout en Mauricie et au Centre-du-Québec. Au fil des rencontres, « tu te rends compte que tranquillement, tu connais plus de monde et que tu tisses ton réseau », raconte-t-elle. 

Enfin, lorsque L’Action D’Autray lui a demandé si elle croyait qu’il y avait des défis particuliers au fait d’être une femme entrepreneure, Julie Cossette répond qu’elle n’aime pas mettre les gens dans des cases, elle ne croit pas que le milieu des affaires soit plus difficile pour une femme ou pour un homme. Cependant, elle reconnait qu’il y a certains secteurs d’activité où les femmes sont moins présentes. « Depuis que je suis petite, ma mère m'a toujours dit « si tu veux le faire, vas-y, go, tu es capable ! » Elle me disait tout le temps ça, mais en même temps, lorsque j'avais 20 ans, même si j'avais souhaité partir à mon compte, je ne pense pas que j’en aurais eu la maturité », conclut-elle. 

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