La communauté se mobilise dans le pôle Brandon

Le lancement de la démarche Agir ensemble. (Photo Médialo - Élise Brouillette)
Le lancement de la démarche Agir ensemble. (Photo Médialo – Élise Brouillette)

Les partenaires des milieux scolaire, communautaire, de la santé et des services sociaux du pôle Brandon étaient récemment réunis au sein des locaux de l’organisme Cible Famille Brandon à l’occasion du lancement de la démarche Agir ensemble. 

L’initiative Agir ensemble se distingue par son approche collaborative qui place la communauté au cœur de la démarche. Cette mobilisation collective vise à créer un filet de sécurité plus fort autour des enfants et des familles en optimisant la contribution de tous les acteurs locaux. L’objectif est de travailler de façon proactive avec ces familles afin de les accompagner rapidement et d’éviter une détérioration de leur situation. 

« Souvent, les services arrivent trop tard. Il faut réfléchir pour agir en prévention et renforcer le filet social qui entoure les enfants, les adolescents et les familles. Il faut agir plus efficacement », a déclaré Éric Bellefeuille, président-directeur général adjoint au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière. Il a aussi remercié l’ensemble des partenaires qui sont impliqués dans la démarche. 

Le CISSS de Lanaudière y contribue en santé et services sociaux, mais la force du projet réside dans l’engagement de tous les partenaires locaux qui unissent leurs expertises. Cet esprit de collaboration permet d’offrir un soutien adapté aux réalités locales et aux besoins de la population. Pascale Damato, directrice de l’école primaire des Grands-Vents à Saint-Gabriel-de-Brandon et de l’école primaire Sainte-Anne à Saint-Norbert, a d’ailleurs insisté sur l’importance de la participation et de la collaboration de tous. 

Tous les professionnels des différents milieux (communautaire, scolaire, santé, services sociaux) peuvent soumettre une demande de concertation au sujet d’une situation à risque. Avec l’accord des familles, les partenaires vont ensuite analyser conjointement la demande et assurer un suivi adapté à leurs besoins. 

Cette approche favorise la participation volontaire des familles aux services de première ligne et aux ressources communautaires. En plus de contribuer à renforcer le filet de sécurité autour des enfants, la démarche permet de réduire les délais d’intervention et de promouvoir une approche de prévention centrée sur les forces et l’engagement de la famille. « Mais il faut que les familles et les jeunes soient volontaires et s’impliquent. On veut qu’ils aient les deux mains sur le volant de leur plan de changement. Il faut aussi que les partenaires travaillent à comprendre leurs besoins selon leurs valeurs », a insisté Mme Damato. 

Elle a expliqué qu’en ralliant les forces de tout le monde, en complémentarité, cela permet d’aller chercher de l’expertise et d’offrir de meilleurs services aux enfants et aux jeunes qui deviendront les citoyens de demain. 

 

Si des demandes peuvent être soumises pour des familles de l’ensemble de la MRC de D’Autray, Pascale Damato a souligné que le secteur Brandon (incluant Saint-Damien) est davantage ciblé en raison des grands besoins de la communauté. 

« Il y a une complexification des situations vécues par les jeunes. Certains d’entre eux ne sont pas connus des services de proximité. Il faut agir en amont. » 

Une démarche similaire a été déployée à Saint-Michel-des-Saints, Saint-Zénon de même qu’à Saint-Donat. L’objectif serait que de telles initiatives existent dans toutes les MRC de Lanaudière. 

« Il n’y a pas de petits ou de grands besoins. On veut être très inclusif. Souvent, on est capable de régler des problématiques par la communauté sans même faire appel aux services sociaux. Nous voulons ratisser très large pour offrir le plus de services et rejoindre le plus de personnes possible », a souligné Danny Gignac, chef de l’administration du programme Jeunes en difficulté, CISSS de Lanaudière. 

Agir ensemble témoigne d’une forte capacité de mobilisation dans la région. Cette démarche place l’enfant et sa famille au cœur des priorités, dans une approche respectueuse et bienveillante. Cette mobilisation permet de faire du bien-être des enfants une responsabilité collective. 

Éric Richard, directeur de la protection de la jeunesse et directeur provincial, CISSS de Lanaudière ; Andréanne Laliberté-Rhéaume, directrice du programme jeunesse, CISSS de Lanaudière ; Éric Bellefeuille, président-directeur général adjoint, CISSS de Lanaudière; Pascale Damato, directrice, école primaire des Grands-Vents et école primaire Sainte-Anne; Geneviève Ashby, cheffe de l’administration des programmes Jeunes en difficulté et SIPPE-OLO, CISSS de Lanaudière ; Myrka Cournoyer-Valois, agente de relation humaine, CISSS de Lanaudière ; François Martin, psychoéducateur, CISSS de Lanaudière ; Nathalie Patry, coordonnatrice, Cible Famille Brandon ; Danny Gignac, chef de l’administration du programme Jeunes en difficulté, CISSS de Lanaudière et Élyse Lavallée, adjointe à la directrice – gestion de proximité, CISSS de Lanaudière. (Photo gracieuseté)

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