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19 juillet 2021

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Mécontentement des syndiqués métallos de la Société des traversiers

Convention échue depuis avril 2020

traversier

©archives - L'Action d'Autray

Le syndicat des métallos entreprendra sous peu une tournée afin d’aller valider son mandat auprès de ses membres.

Le climat est tendu entre la Société des traversiers du Québec et ses officiers mécaniciens et de navigation. Dans l’espoir de renouveler leur convention collective échue depuis le 1er avril 2020, ceux-ci envisagent de mettre de la pression afin de convaincre l’employeur à négocier un contrat de travail équitable.

Ils sont représentés par le syndicat des métallos qui regroupe les quelque 150 officiers mécaniciens et de navigation des traverses de Saint-Ignace-de-Loyola/Sorel-Tracy, Québec/Lévis, Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la -Rive, Matane/Baie-Comeau/Godbout et Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine.

Refus

Selon ce que précise le représentant syndical, Luc Laberge, l’employeur refuse catégoriquement de négocier depuis le 15 décembre 2020.

«Le 30 avril dernier, le syndicat a d’abord demandé la conciliation dans ce dossier afin de laisser place à la négociation, ce qui a mené à une rencontre préparatoire le 12 juillet. Lors de cette réunion cependant, l’employeur nous a annoncé qu’il n’a pas reçu le mandat de négocier les questions monétaires du Conseil du Trésor du Québec et sans nous donner de date à laquelle il pense avoir le mandat de négocier», a-t-il affirmé dans un communiqué.

Face à cette situation, le syndicat des métallos entreprendra sous peu une tournée afin d’aller valider son mandat auprès de ses membres. «Le syndicat espère retourner à la table des négociations le plus rapidement possible et que l’employeur fera preuve d’ouverture», a expliqué M. Laberge.

Il a signifié que si l’on regarde les négociations dans le secteur public au Québec, il n’y a pas un secteur qui a réussi à négocier une entente sans avoir fait des moyens de pression depuis que toutes les conventions collectives sont échues le 1er avril 2020. «De fait, ils ont tous pris au moins un an pour régler leurs contrats. Effectivement, il y a de l’inaction délibérée du gouvernement à régler les négociations avec les travailleuses et travailleurs du secteur public», a-t-il évoqué.

Dans le cas des officiers mécaniciens et de navigation, le syndicat des métallos trouve que le Conseil du Trésor manque totalement de respect envers ses travailleuses et travailleurs en ne s’occupant pas des négociations.

«La dernière augmentation salariale qu’ils ont eue remonte au 1er avril 2018. Leurs salaires ne sont pas compétitifs dans le marché. Ils sont loin derrière les autres armateurs du Québec. Ils sont également les enfants pauvres du secteur maritime sur le plan des assurances collectives», a fait valoir Bruno Gagnon, président de la section locale composée 9599 des Métallos. (PB)

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